Que représente la pauvreté pour toi et comment est-elle exprimée dans le film ?
La pauvreté est le dénuement de toute capacité ou de tous biens. Elle peut être invisible ou visible. Des personnes ne possèdent plus rien comme les SDF mais il y a aussi la pauvreté de l’âme.
Des pauvres viennent faire leurs courses gratuitement chez les Franciscains du Bronx. Les frères ont aussi tout laissé comme François qui arrête ses études d’ingénieur et quitte la France pour se mettre au service des pauvres.
Pourquoi une aide est-elle essentielle pour ces personnes en difficulté et à quel moment cette aide est-elle visible dans Brother ?
Je pense que les personnes SDF se renferment sur leur pauvreté car elles se sentent seules. Ils ressentent un manque. Dans le film, la création de liens proposée par les Franciscains en mettant de la nourriture à disposition de tous est essentielle car cela leur redonne le goût de vivre : ils se sentent écoutés. Cette ambiance conviviale leur permet de s’enrichir, recréer la chaleur dont ils ont besoin dans leur cœur. Ils se sentent parfois rejetés : dans la rue, la plupart des personnes ne leur adresse même pas un regard. L’action des Franciscains est essentielle pour leur redonner leur dignité.
Comment aiderais-tu ces personnes et quelles actions concrètes peut-on mettre chacun en place dans nos vies ?
Il y a de multiples façons, tellement ces personnes n’ont rien : un regard, un sourire, une parole échangée… ces actions les touchent déjà beaucoup. Essayer de créer du lien avec ces personnes, écouter quand elles parlent, leur sourire… On peut aussi en fonction de chacun leur offrir ce dont elles ont besoin par des biens matériels ou spirituels.
Pour aller encore plus loin, les missions humanitaires, que je trouve tellement concrètes, aident énormément les pauvres. J’aimerais beaucoup en faire partie.
Article rédigé par Faustine Geffard
