Le dimanche 10 février est “Un Grand Dimanche”, veille de la fête de Notre-Dame de Lourdes.
* Nous avons rendez-vous à 10 h pour vivre un temps de partage et d’enseignement sur le thème :
” Comment Dieu est-il présent avec nous dans les épreuves de la maladie, la notre ou celle de nos proches ? “
* Ce premier temps sera suivi de la messe à 11h15, messe durant laquelle certains de nos frères et sœurs malades recevront le sacrement des malades.
Vous souhaitez le recevoir ?
Vous avez des questions ? sem@paroisse-talence.fr Contacter Marie-Pascale.
* Après la messe, nous vous proposons de partager un pique-nique, dans le self du collège Notre-Dame Sévigné, qui se situe derrière l’église. (Merci d’apporter vos couverts, assiettes, verres…).
Si je vois mon frère qui souffre, ne voudrais-je pas le soulager ?
Combien d’entre-nous connaissent des personnes qui souffrent ?
Quand nous voyons un ami, un proche, une connaissance qui va mal, nous avons envie de l’aider, de l’accompagner, de lui donner de la force, de le soulager…
Comme vous, Dieu ne veut pas que nous souffrions seul, Il veut nous accompagner dans ce chemin, nous donner de la force pour nous aider à nous relever, nous soulager…
Par le sacrement des malades, c’est exactement ce qu’Il vient faire, nous redonner l’espoir, nous faire savoir que nous ne sommes pas seuls…
Alors osons demander ce beau sacrement, pour retrouver l’espérance que nous ne sommes pas seuls, dans la maladie, ou dans les blessures, spirituelles, psychologiques, humaines.
Ce sacrement est d’ailleurs souvent considéré comme le sacrement de l’extrême onction, celui qui est donné à la “dernière heure”. Cependant c’est une idée fausse que nous avons ! Ce n’est pas seulement le dernier sacrement.
A l’occasion de l’année de la miséricorde, le diocèse de la Somme a réalisé une vidéo pour mieux comprendre ce sacrement.
A qui le sacrement des malades est-il destiné ?
- à toute personne catholique baptisée
- jeune ou moins jeune
- aux personnes dont l’état de santé, psychologique, physique ou spirituel les empêche d’accomplir pleinement leur vie
- aux personnes qui vont subir une intervention chirurgicale sérieuse
- aux personnes âgées dont les forces et la santé diminuent.
Dans tous les cas, c’est une démarche simple, qui ne demande rien de particulier hormis la foi.
Pour plus de renseignements sur ce sacrement, lire la page.
De nombreuses personnes, au sein de la paroisse, ont déjà reçu le sacrement des malades.
Anne R et Thérèse nous racontent dans ces quelques lignes comment ce sacrement les a portées dans la maladie.
« Je suis une femme âgée de bientôt 50 ans, atteinte d’une sclérose en plaques (maladie évolutive, invalidante, dégradante, humiliante ….) depuis maintenant 12 ou 13 ans. Cette maladie m’aura isolée, fait perdre des liens sociaux, arrêter le travail et plongée dans la peur et les angoisses, peur de l’avenir incertain, etc….
Et pendant toutes ces années, j’ai été soutenue par ma foi dans le Seigneur. Tout au long de ces années, j’ai reçu à plusieurs reprises le Sacrement des malades, et l’année dernière en 2018, je l’ai reçu trois fois. Je ne regrette aucune des fois où je l’ai reçu. A chaque fois, j’ai reçu des Grâces du Seigneur, grâce de paix, de joie, d’être fortifiée, à chaque fois, le Seigneur m’a relevée et permis de reprendre ma route, m’a permis de quitter le désespoir et m’a remis sur le chemin de l’espérance, m’a enlevé mes peurs et m’a redonné la paix du cœur.
Quand je reçois le Sacrement des malades, je m’approche du Seigneur le Christ-Médecin et je le laisse faire, je le laisse me toucher. Même si dans ma prière, je demande telle ou telle grâce de guérison, le Seigneur n’a pas forcément agi à cet endroit-là, mais Il agit toujours, pas forcément où on l’attend mais Il agit.
Je sens le Seigneur à mes côtés, il m’accompagne sur ce chemin difficile et en même temps, ce qui semble contradictoire, chemin de joie.
Au fur et à mesure de ces années, je sens grandir en moi la foi et la confiance en ce Dieu et Père qui nous aime, et je m’appuie sur la Parole du Seigneur :
« Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau et moi je vous procurerai le repos …….» Saint Matthieu 11 verset 28
Egalement, je ne peux pas séparer le Sacrement des malades des autres sacrements que je reçois aussi, dans une vie sacramentelle régulière : avec l’Eucharistie, l’Adoration Eucharistique, auprès duquel j’écris ces lignes, et également le Sacrement de la Réconciliation. Pour moi, le Seigneur est présent, il agit avec puissance, il vient visiter et il guérit au cours de tous ces Sacrements.
Pour terminer, je dirai que par ces Sacrements, et en particulier le Sacrement des malades, le Seigneur est présent à mes côtés, il m’accompagne, il me remet debout, quand j’ai besoin d’être relevée, il me donne la force de continuer mon chemin, il apaise mes peurs et mes craintes et me redonne la paix, il me redonne la joie du cœur quand je l’ai perdue et il me réconforte.
Je continuerai de venir m’approcher du Seigneur qui nous aime avec tendresse.
Je remercie nos prêtres qui n’hésitent pas à donner ce Sacrement des malades avec largesse. »
Anne R.
« Le sacrement des malades, c’est un moment merveilleux. On l’attend impatiemment, on y pense, on s’y prépare, c’est à ce moment là que je demande au Seigneur de tout mon cœur : s’il te plait Seigneur purifie-moi.
Blottie contre son cœur, je m’abandonne avec confiance sous le regard bienveillant de la Vierge Marie. Seigneur je te confie ma maladie, je te l’offre chaque jour elle est greffée à toi.
Après la messe, les jours passent, je me sens légère et pleine d’espoir d’avoir eu ce moment intime avec le Seigneur, car désormais je sais que ma maladie est un véritable cadeau et une belle grâce.
Dans les instants de douleurs, quand je n’ai plus de force sur mes jambes et que les larmes me gagnent, c’es Toi Seigneur qui me porte, tu m’as souvent portée.
Merci mon Dieu que ta volonté soit faite. »
Thérèse
Remercions le Seigneur d’être à nos côtés et osons venir puiser dans sa miséricorde et son amour, par le sacrement des malades.
“Ceux qui nous ont aidés à grandir ne doivent pas être abandonnés au moment où ils ont le plus grand besoin d’aide.”
Pape François