« Toutes les bonnes volontés sont les bienvenues pour partager cette aventure avec nous. » Sybille et Arthur
Lazare est une association qui anime et développe des colocations solidaires entre jeunes actifs et personnes qui étaient sans abri. C’est une solution concrète à la fracture qui marque notre société : ces colocations réconcilient, par la fraternité et la simplicité d’une vie partagée, deux mondes qui aujourd’hui (sur)vivent l’un à côté de l’autre. Elles transforment notre société en profondeur, au travers de deux aspects complémentaires : le premier est le plus visible, il s’agit des personnes qui sont concrètement tirées de la galère, qui retrouvent la chaleur d’un foyer et une vie fraternelle ; le second, tout aussi important, est la transformation profonde des jeunes qui quittent leur confort pour venir vivre dans ces colocations et qui en sortent radicalement changés !
Une maison ouvrira dans le quartier des Chartrons dès cet été. Elle sera composée de 3 appartements : une colocation de 8 hommes, une colocation de 6 femmes, dans lesquelles la parité sera respectée entre les personnes issues de la rue et les jeunes pro ; ainsi qu’un appartement pour la famille responsable de la Maison.
Une famille responsable ? « C’est nous ! Sibylle et Arthur, avec nos filles Laetitia et Isabelle ainsi qu’un bébé prévu pour cet été. Nous sommes très heureux de vivre cette aventure en famille, convaincus que la joie de la rencontre sera au rendez-vous, ainsi que de beaux défis à relever. Toutes les bonnes volontés sont les bienvenues pour partager cette aventure avec nous. Nous cherchons en particulier des jeunes prêts à s’engager à nos côtés, afin de former les noyaux des premières colocations
Nous avons hâte d’ouvrir la Maison et nous tâcherons de la rendre accueillante pour tous. N’hésitez pas à venir nous rendre visite ! À bientôt ! »
Témoignages de colocataires de la Maison de Nantes :
Fred : « J’ai perdu mon boulot et je me suis très vite retrouvé à la rue. L’histoire recommence toujours
et la vie revient à 52 ans. Lazare je prends ça comme un cadeau, une dernière mission : je serai un peu accueilli / accueillant. Je vais enfin pouvoir me poser, prendre du temps pour moi. C’est aujourd’hui le premier jour de ma neuvième vie ! »
et la vie revient à 52 ans. Lazare je prends ça comme un cadeau, une dernière mission : je serai un peu accueilli / accueillant. Je vais enfin pouvoir me poser, prendre du temps pour moi. C’est aujourd’hui le premier jour de ma neuvième vie ! »
Hermance : « J’ai beaucoup appris sur les relations humaines : qu’on soit jeune pro ou ancien de la rue, chacun arrive avec son fardeau et on ne peut pas faire semblant d’être quelqu’un d’autre. Lazare c’est typiquement le lieu où on peut l’exprimer. J’ai appris à demander pardon, à écouter. Habiter à Lazare c’est la meilleure décision que j’ai prise de ma vie, de loin ! »
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